Les actions, un placement rentable sur le long terme
D'une manière générale les français n’aiment pas la Bourse. En réalité, la Bourse fait toujours peur et les français continuent de la bouder. On cite parmi les causes de cette attitude, l’influence d'anciennes théories marxistes encore largement répandues, le souvenir d’expériences personnelles malheureuses ou encore la crainte de ne pas disposer de connaissances suffisantes.
Performances des actions sur le long terme
Pourtant, « A long terme les actions sont moins risquées que les obligations », comme aime le répéter Warren Buffet, fort des 50 années de son parcours d’investisseur au succès inégalé. De nombreuses comparaisons sur le long terme ont été établies entre les grandes familles de placement : les actions, les obligations, l’immobilier, les terres agricoles, l’or etc…
Du fait que chacune de ces catégories fluctue avec des amplitudes et des cycles différents, les classements ne sont pas toujours les mêmes selon le point de départ et la durée retenus. Néanmoins, une conclusion est rarement remise en cause : les placements en actions sont les plus performants sur les longues périodes.
La volatilité est perçue comme un handicap pour les actions
Mais la volatilité des actions reste perçue comme leur handicap majeur. Pour bien appréhender le sujet, le candidat investisseur devra examiner les courbes historiques des cours, qu’il s’appuie sur des indices ou des valeurs individuelles. Il constatera ainsi le risque maximum qu’il aurait encouru en investissant sur l’un de ces supports pendant une durée donnée, par exemple 20 ans.
Au point le plus bas de la courbe, il pourra calculer le gain ou la perte éventuelle par rapport à sa valeur de départ. Il devra par ailleurs calculer cette performance par rapport maintenant au point le plus haut atteint précédemment. Ces deux évaluations rétrospectives de son «risque de perte» illustrent la confusion souvent présente dans l’esprit de beaucoup d’épargnants lorsqu’ils parlent de leurs pertes : certains font référence au montant investi au départ, d’autres à la valeur maximum atteinte quand les cours ont touché leur plus haut.
Un adage affirme que «tant que l’on n’a pas vendu, on n’a rien perdu». Cette négation de la notion de perte potentielle tend à convaincre les investisseurs qu’ils doivent ignorer les fluctuations temporaires pour ne considérer que le résultat final.
Supposons par exemple une action A achetée 100 qui monte jusqu’à 110 puis termine à la fin de la période étudiée à 80. Comparons-la à une action B qui monte à 190 puis termine la même période à 120. Pour nous, c’est l’investissement A qui aura été le plus risqué pendant cette période. Pourtant c’est B qui aura montré la plus forte volatilité.
Le plus grand risque c’est vous
Au-delà d’une évaluation rationnelle du risque basée sur l’historique, il ne faut pas sous-estimer la dimension psychologique. En fait, le plus grand risque, est d’avoir un portefeuille dont la composition ne correspond pas à votre tolérance aux baisses. Car trop souvent la crainte vous poussera à vendre au plus mauvais moment.
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